28 avril 2006

Parle avec elle (Pedro Almodóvar)

28 avril 2006

Nul doute que cette histoire eût donné un navet entre les mains d'un autre réalisateur. Mais Almodovar croit en son cinéma. Au cinéma. Et livre après "Tout sur ma mère" un autre chef d'oeuvre de subtilité et d'émotion. Ce film parle de la solitude tout juste tempérée par quelques instants d'amitié ou d'amour. Amour oui, mais impossible quand la femme aimée tombe dans le coma. A t-il alors encore un sens? Mais Almodovar ne juge pas ses personnages. Au contraire, à l'image de la scène du film un muet de 8 mn, il rend l'amour obsessionnel beau et touchant même s'il conduit à l'acte tragique. Un cinéaste au sommet de son art vous dis-je.

Note : 5/6

27 avril 2006

Une vie à brûler (James Salter)

27 avril 2006
Je cherchais le livre "Caractères : Moindres lumières à Hollywood" de Philippe Garnier (sur les seconds couteaux hollywoodiens). N'y étant pas, je me suis tourné vers sa traduction des mémoires de l'écrivain James Salter : "Une vie à brûler". Salter a passé son enfance dans le New York des années 30, il a étudié à West Point (prestigieuse académie militaire) avant de devenir pilote de chasse puis romancier. Mais plus encore, la quatrième de couverture annonçait des portraits d'Irvin Shaw, de Robert Redford, de Joe Fox et de l'immense Jack Kerouac, un de mes écrivains fétiches. Hélas, la description de l'auteur de "Sur la route" se résume à deux paragraphes sans intérêt. Outre cette déception, cette autobiographie m'a ennuyé : le style y est, les anecdotes aussi sans doute mais son regard sur son époque manque de force.

Note : 2/6

Le ciel peut attendre (Ernst Lubitsch)


Henry Van Cleve vient de passer de vie a trépas. Première étape, l'explication et la justification de sa turbulente existence. En effet malgré une épouse délicieuse, il ne put pourtant jamais résister au sourire d'aucune jolie femme.


Commentaire : Allons y ce jeudi pluvieux pour une charmante comédie américaine . Plaisir de l'objet cinématographique désuet (sans connotation péjorative) Au menu : technicolor, humour , élégance. Réflexion : peut-on faire le bonheur de son entourage sans sacrifier sa liberté individuelle? Par contre, je trouve que le couple Don Ameche - Gene Tierney manque de "piquant".

Note : 4,5/6

25 avril 2006

Les démons à ma porte (Jiang Wen)

25 avril 2006
Dans un village reculé, miraculeusement épargné, d'une Chine occupée par l'armée nippone, Ma Dasan, un paysan, est menacé une nuit par des soldats de l'Armée chinoise. Ceux-ci lui confient deux sacs à l'intérieur desquels se trouvent un prisonnier japonais et son interprète chinois.
Dasan et sa maîtresse, une jeune veuve enceinte, cachent les prisonniers et en prennent soin. Malgré la hargne du Japonais, une certaine humanité s'insinue dans leur relation, en partie grâce aux traductions volontairement erronées de l'interprète qui cherche à sauver sa propre vie en amadouant les villageois.
Six mois s'écoulent. La famine s'empare du village et les habitants, ne sachant plus quoi faire de leurs prisonniers, décident de les mettre à mort. Or, aucun d'entre eux n'accepte de prendre la responsabilité d'un tel acte.


Commentaire : "Les démons à ma porte" détonne par rapport aux productions chinoises contemporaines : approche anti-nationaliste et antimilitariste revendiquée, les codes d' honneur critiqués et ridiculisés et aucune vision romantique de la guerre n'est présente. Jiang Wen choisit la plupart du temps de filmer près des corps des villageois : nous sommes proches de leurs hésitations, leurs peurs, de la brutalité subie et de leurs moments d'humanité. Toutefois, le n&b (sublime) donne un peu de recul jusqu'à la sublime mémorable scène finale cette fois en couleur. C'est avant tout cette façon d'osciller entre le comique et le tragique, entre l'absurdité voire la loufoquerie et la dure réalité du quotidien sans perdre de la cohérence du film qui m'a le plus séduit.

Note : 4,5/6

23 avril 2006

Calvaire (Fabrice Du Welz)

23 avril 2006

Marc Stevens est un chanteur itinérant. A l'hospice, le concert est terminé. Celui-ci reprend la route, mais il tombe en panne au milieu de nulle part. M. Bartel, un aubergiste psychologiquement fragile depuis que son épouse Gloria l'a quitté, le recueille.
C'est alors que commence le cauchemar de Marc : M. Bartel voit en lui l'incarnation de son ex-femme et tout le village est persuadé que celle-ci est rentrée au pays.


Commentaire : Dans "Calvaire", il est amusant de relever certaines références : du "The Texas Chain Saw Massacre" par ci, du "Délivrance" par là, peut-être du "Misery" un peu partout. Mais ce long-métrage fonctionne mal. La faute aux scènes qui s'enchainent sans surprise et sans émotions, et à un casting raté : Jackie Berroyer pas du tout convaincant en aubergiste plongé dans la folie et les villageois dégénérés sortant tout droit de "7 jours à groland". Seul Laurent lucas survit à ce naufrage. Reste une image granuleuse plutot bien trouvée et des sous-bois superbement filmés. C'est peu...

Note : 1,5/6

21 avril 2006

Pitch Black (David Twohy)

21 avril 2006
Un vaisseau spatial transportant une quarantaine de civils est percuté par une météorite et se crashe sur une planète inconnue. Les membres de l'équipage périssent dans l'accident, à l'exception de Fry, une jeune pilote, et de quelques survivants. Parmi eux, un imam et ses disciples, un antiquaire, une géologue, une adolescente, le chasseur de Johns et Riddick, un criminel endurci en cours de transfert vers sa prison. Alors que le petit groupe tente de s'organiser sous un climat aride de jour perpétuel dominé par trois soleils, ils découvrent qu'une éclipse va bientôt frapper la planète, permettant à de monstrueuses créatures nocturnes de se mettre en chasse...


Commentaire : Bonne série B. Mais ne brille pas tellement par son originalité : on pense à Alien (les créatures) et à New York 1997 (le personnage principal). L'esthétique est intéressante : l'opposition lumière vive et obscurité finale. Ce qui fera pardonner le vide scénaristique.

Note : 3/6

20 avril 2006

Owen Noone & Marauder (Douglas Cowie)

20 avril 2006
Le livre raconte la formation, l'ascension et...- je ne saurai jamais la suite car j'ai jeté l'éponge - d'un groupe postpunkfolk...et rock (ouf!). Apparemment un savant mélange de nirvana, dinosaur jr, pavement, white stripes...enfin peu importe les personnages ont peu de consistance et par conséquent leur histoire provoque des baillements successifs. Pas de cliché "sexe, drogue et rock n'roll" à l'horizon (est-ce un groupe de boyscout?) mais on a tout de même droit au républicain puritain, mauvais père et grand ennemi du rock corrompant nos chères têtes blondes (ça sera tout?) et au producteur véreux (manquait plus que lui).

Note : 1/6 (tout de même... Big black est cité)

(un autre avis à cette adresse)

18 avril 2006

Breaking news (Johnnie To)

18 avril 2006
Une équipe du journal télévisé retransmet en direct la fusillade qui oppose un bataillon de forces de police à cinq malfrats qui viennent de dévaliser une banque. La diffusion de la défaite humiliante des policiers porte un coup terrible à leur crédibilité. Alors qu'il mène une autre enquête dans un bâtiment vétuste, le détective Heng découvre par hasard le repère des cambrioleurs. Le chef du gang, Yuan, voit alors des milliers de policiers se rassembler autour de l'immeuble et se préparer à lancer l'assaut. Pour damer le pion aux médias sur leur propre terrain, l'inspecteur Rebecca décide de transformer cet assaut en véritable spectacle télévisé.


Commentaire : Une critique des médias n'est pas follement originale. Mais la guerre médiatique a le mérite de changer l'éternelle opposition entre "gendarmes et voleurs" : chacun des camps cherchant à tirer la couverture à lui. Dans ce film, Johnnie To relève avec bonheur deux défis. Le premier, l'ouverture : un plan séquence d'une dizaine de minutes. Le deuxième, un gun fight des familles dans un immeuble même si "Time and tide" de Tsui Hark conserve une longueur d'avance. Le polar urbain hong-kongais n'est pas mort : c'est la bonne nouvelle de "Breaking news".

Note : 4/6

17 avril 2006

The Village (M. Night Shyamalan)

17 avril 2006

Une petite communauté isolée vit dans la terrifiante certitude qu'une race de créatures mythiques peuple les bois entourant le village. Cette force maléfique est si menaçante que personne n'ose s'aventurer au-delà des dernières maisons, et encore moins pénétrer dans les bois... Le jeune Lucius Hunt, un garçon entêté, est cependant bien décidé à aller voir ce qui se cache par-delà des limites du village, et son audace menace de changer à jamais l'avenir de tous...


Commentaire : "The village"suscite plusieurs réflexions intéressantes. Sur la vie en communauté : vivre avec les siens, se désintéresser des affaires des autres. Les personnages semblent vivre comme les amish, certainement un mode de vie minoritaire aux Etats-unis, mais le repli sur soi a souvent tenté l'ensemble des Etats-Unis (cf la doctrine Monroe). Ensuite, sur le refoulement des souvenirs douloureux, des peurs par des codes, des superstitions, des mensonges ... un univers factice en somme. La communauté est totalement réglée comme du papier à musique : fêtes, mariages, conseil des anciens et crainte des bois dissimulant l'horreur. Les esprits chagrins verront alors une apologie dangereuse du communautarisme voire des sectes. Pour moi, Shyamalan ménage une certaine ambiguïté : le doute des anciens, le "mal" auquel on n'échappe pas, "personnage extérieur" sympathique. Outre ces interrogations apportées par le film, retenons la superbe photo de Roger Deakins (quel travail sur les couleurs) et la sublime partition de James Newton Howard.

Note : 5/6

16 avril 2006

Silmido ( Woo-Suk Kang)

16 avril 2006
En 1968, un groupe de 31 soldats Nord Coréens franchissent la frontière de la Corée du Sud pour assassiner le Président Park Chung-hee, mais sont stoppés avant qu'ils aient pu accomplir leur mission. Cette incursion poussa la KCIA (Korea Central Intelligence Agency) a recruter 31 hommes sud Coréens pour qu'à leur tour, ils s'infiltrent en Corée du Nord avec la mission de tuer Kim Il-sung.


Commentaire : Désolé cher lecteur : j'ai coupé le film au bout d'1/2h. Introduction confuse et incompréhensible, puis successions de scènes d'entrainement entre "Full metal jacket" et "Rocky", acteurs cabotins, réalisation neutre... Toutes ces choses ont eu raison de moi.

Note : 1/6 (pour la leçon d'histoire)

La culasse de l'enfer (Tom Franklin)

Le récit se déroule au sud des Etats-Unis , en Alabama plus précisément, en 1898. A la suite d'un meurtre irrésolu, les métayers pauvres forment une société secrète : "la culasse de l'enfer" pour se venger des citadins. Au milieu : un shérif sexagénaire fatigué tente de calmer les tensions réveillant les vieilles rancoeurs. Un western? oui mais "La culasse de l'enfer" n'est pas un Sergio Leone sur papier. Récit très documenté - l'histoire est tiré d'un fait réel- , mais prétexte à sonder des sombres âmes dans un environnement violent. La prose de Franklin est exemplaire, jamais ampoulée . Un roman impressionnant.

Note : 5/6

15 avril 2006

Shaolin Soccer (Stephen Chow)

15 avril 2006
Fung était une légende vivante du football, jusqu'à ce qu'il fasse perdre le championnat à son équipe. Fous de rage, les fans ne le lui ont pas pardonné.
Aujourd'hui, Fung s'occupe du matériel de la Team Evil, l'équipe de son ancien partenaire, Hung. Lorsque Fung est renvoyé, il se tourne vers Sing, un moine du célèbre temple Shaolin qui possède des dons extraordinaires en matière d'arts martiaux.
Lorsque Fung voit Sing mettre en déroute une bande de voyous avec un simple ballon de football, il a l'ingénieuse idée de créer une équipe de foot Shaolin pour vaincre ses adversaires...


Commentaire : Kung-fu, camaderie, histoire amoureuse simplette , humour neuneu...tels sont les ingrédients habituels des comédies hong-kongaises qu'on retrouve dans Shaolin soccer avec foot en cadeau bonus (mais bien plus proche du manga "Olive et Tom" que des exploits footballistiques du racing club de Lens). La jaquette du dvd entre les mains, je savais que je n'allais pas voir une féroce concurrence à la maestria d'un Wong Kar wai : je cherchais l'exotisme du cinéma asiatique, du fun ... oui j'avoue tout : un divertissement même honteux. Résultat : si le film n'est pas ennuyeux malgrè un début poussif, il est absolument laid. La faute aux effets spéciaux par ordinateur qui révèle une étrange parenté avec "Matrix" et "Astérix & Obélix : mission cléopatre" de sinistre mémoire.

Note : 2/6

14 avril 2006

Fantômes contre fantômes (Peter Jackson)

14 avril 2006
Un architecte médium arnaque les habitants de sa ville avec l'aide de ses amis revenants. Lorsque plusieurs habitants ont des infarctus, il est le coupable idéal aux yeux de la population. Il va devoir faire appel aux fantômes pour s'en sortir et affronter un véritable spectre-tueur...


Commentaire : Datant de 1996, "Fantômes contre fantomes "(The frighteners) rappelle tout de même certains teen-movies particulièrement efficaces et divertissant des années 80 : "Gremlins", "Le secret de la pyramide" ("Young sherlock holmes"), "Qui veut la peau de roger rabbit", "Retour vers le futur". Naiveté, humour, fraîcheur, émotion, glorification de l'imaginaire sont au programme. On sent la patte de Robert Zemeckis, producteur du film. Peter Jackson, quant à lui, apporte une noirceur bienvenue (entre autres : le personnage du fantôme tueur en série, la poursuite finale) qui nous éloigne de "Ghost". Ouf, pas de scène de poterie...

Note : 3,5/6

10 avril 2006

2046 (Wong Kar Wai)

10 avril 2006
Hong Kong, 1966. Dans sa petite chambre d'hôtel, Chow Mo Wan, écrivain en mal d'inspiration, tente de finir un livre de science-fiction situé en 2046. A travers l'écriture, Chow se souvient des femmes qui ont traversé son existence solitaire.
Passionnées, cérébrales ou romantiques, elles ont chacune laissé une trace indélébile dans sa mémoire et nourri son imaginaire. L'une d'entre elles revient constamment hanter son souvenir : Su Li Zhen, la seule qu'il ait sans doute aimée. Elle occupait une chambre voisine de la sienne ? la 2046...


Commentaire : Avec 2046, Wong Kar Wai offre une nouvelle approche de l'amour impossible. Si dans "In the mood for love" le personnage de Tony Leung et de Maggie Chung ne peuvent pas s'aimer, dans 2046 Tony Leung ne veut pas aimer. Ces deux films traitent des occasions manquées. 2046 est donc bien un prolongement, une déclinaison du film précédent. Ensuite, j'ai beaucoup aimé la mise en abîme dans ce film : Tony Leung écrit un roman de science fiction qui "recycle" en quelque sorte ses différentes expériences. Passage très esthétisé comme l'ensemble du film (travail sur les couleurs, les mouvements...) au mépris de la narration (répétitions, il ne se passe pas grand chose) ce qui est sans aucun doute un véritable parti pris. Il est donc vrai que je me suis ennuyé par moment mais jamais l'univers du cinéaste hong-kongais ne m'a laissé indifférent.

Note : 5/6

08 avril 2006

Gojoe (Sogo Ishii)

08 avril 2006

Japon, XIIème siècle. Le clan des Heike règne sur la ville de Kyoto. La seule atteinte à cette hégémonie a lieu sur le pont Gojoe où, chaque nuit, des combattants Heike sont massacrés par dizaines par un terrible démon. Un moine, Benkei, ancien guerrier très puissant, se rend à Kyoto pour l'affronter. Il a eu une vision lui ordonnant de le détruire...


Commentaire : Gojoe marque un renouveau du film de sabre japonais. Sa dimension spirituelle (religion, superstition) est de prime abord intéressante. Mais elle est gachée par une réalisation boursouflée : effets visuels vains, scènes de combat totalement brouillonnes. Notons que dans sa version originelle, le film dure une demi-heure supplémentaire. Peut etre donc un film à réévaluer.

Note : 2/6

05 avril 2006

Planète hurlante (Christian Duguay)

05 avril 2006
En 2078, sur la planète Sirius 6B, la guerre fait rage depuis 10 ans. Une armée nouvelle a été créée, les Screamers. Ces robots enterrés sous le sol détectent tout et sont si perfectionnés qu'ils ont suivi leur propre évolution et sont devenus incontrôlables. Dans ce milieu hostile, un homme part en quête d'une impossible paix…


Commentaire : Film de science fiction fauché et sans grande ambition artistique. Toutefois, il est assez agréable à suivre en tant qu'adaptation d'une nouvelle de Philip K. Dick. En effet, on retrouve quelques-uns de ses thèmes de prédilection : l'identité, la réalité trompeuse, l'humanité des robots (comme dans "Blade runner").

Note : 3,5/6

02 avril 2006

Ouvre les yeux (Alejandro Amenabar)

02 avril 2006
César, un jeune homme de 25 ans, est enfermé dans une unité psychiatrique carcérale. Un psychiatre l'aide à prendre connaissance des circonstances qui l'ont amené à commettre un meurtre.Le récit de César fait peu à peu apparaître de graves confusions dans sa perception de la réalité. Désespéré, il met en doute son équilibre psychique et imagine être victime d'une vaste machination.


Commentaire : Film bien mené, peut etre un peu trop explicatif à la fin. Aujourd'hui, le thème de la réalité virtuelle est très (trop?) courant dans le cinéma. De mémoire : Fight club, Matrix, Les autres, eXistenZ... Par curiosité, reste à voir son remake américain : Vanilla sky.

Note : 4/6

Hannibal (Ridley Scott)

Il y a dix ans, le docteur Hannibal Lecter s'échappait de sa cellule. Clarice Starling, agent du FBI sur la touche, n'a pas oublié sa rencontre avec lui, sa présence troublante et le son grave de sa voix qui hantent toujours ses nuits. Mason Verger, un ancien patient, se souvient également d'Hannibal, puisqu'il a été sa quatrième victime. Malgré le fait qu'il ait été atrocement défiguré et mutilé, il a survécu. Il nourrit sa vengeance depuis dix ans. Devenu extrêmement riche, il promet une récompense de trois millions de dollars pour quiconque le repérera. L'inspecteur Rinaldo Pazzi lui téléphone pour l'informer de sa présence en Italie. En effet, après avoir changé d'identité, Hannibal est devenu le conservateur d'un musée à Florence. Et pour attirer ce dernier dans ses filets, Mason connaît un appât irrésistible : Clarice Starling. L'heure de la vengeance va peut-être sonner.


Commentaire : Film grand-guignolesque, laborieux et sans grand intérêt (donc quelque peu chiant). Je préfère largement "Manhunter" et, à un degré moindre, "Le silence des agneaux".

Note : 1,5/6

Pensées secrètes (David Lodge)

Dans le cadre de la mythique université de Gloucester, deux personnages sont engagés dans le jeu complexe de la séduction : Ralph Messenger, spécialiste des sciences cognitives, et Helen Reed, romancière fragilisée par son récent veuvage. A travers une succession d’événements et de retournements de situation, l’auteur confirme avec brio ce que soutient Messenger, à savoir qu’on ne peut jamais connaître avec certitude ce que pense l’autre.


Commentaire : Vaudeville à l'anglaise. Réflexions intéressantes sur la conscience. Quelques pastiches savoureux de Martin Amis, Salman Rushdie, Irvin Welsh et Henry James.

Note : 4,5/6
 
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